Une femme sur 10 environ serait atteinte d'endométriose en France. Cette maladie, lorsqu'elle génére des douleurs menstruelles chroniques et invalidantes, peut avoir un impact négatif sur le quotidien de la femme y compris sur son travail (manque de concentration, baisse d'efficacité, absences). Que ce soit dans l'intérêt des salariées concernées mais également dans leur propre intérêt, de plus en plus d'entreprises se sont emparées du sujet et souhaitent adapter l'organisation du temps de travail pour améliorer les conditions de travail des salariées atteintes d'endométriose ou plus globalement souffrant de règles douloureuses. Une des mesures souvent mise en place est le congé menstruel, congé qui permet à ces salariées de poser un ou plusieurs jours de congés au cours du mois. Le projet de loi instaurant ce congé menstruel étant pour le moment en stand-by, il appartient donc aux entreprises, qui le souhaitent, de le mettre en place.
Le congé menstruel est souvent cité comme une soultion pour adapter les conditions de travail de la salariée concernée. Toutefois, il peut exister d'autres aménagements comme le télétravail lorsque celui-ci est possible. Pour plus de précisions sur le sujet, nous vous renvoyons au dossier réalisé par l'ANACT ici.